Le Miel
On dit de lui qu’il est le nectar des dieux, symbole de douceur, d’amour, de bonheur voire de longévité. Non seulement il a bon goût, mais en plus il soigne. Les vertus thérapeutiques du miel sont nombreuses.
A l’origine du miel, il y a bien sûr les abeilles qui accomplissent le butinage. Elles volent de fleurs en fleurs, attirées par les fines gouttelettes sucrées qui perlent sur leur surface et les aspirent tout simplement avec leur trompe pour les stocker dans leur jabot, un petit réservoir qui leur permet de filtrer le nectar et d’en éliminer les impuretés.
Ce nectar est un liquide sucré secrété au niveau de la corolle des fleurs, il contient des traces d’acides aminés, de vitamines et de minéraux. Il y a également ce qu’on appelle le miellat. Beaucoup moins ragoutant que le nectar mais tout aussi riche : il provient des excrétions laissées sur les végétaux par des insectes. Cela peut être par exemple des sucres rejetés par des pucerons ou de la sève d’arbre. Une fois lestées de ce précieux butin, les abeilles butineuses rentrent à la ruche et passent le relais aux ouvrières chargées d’enrichir le tout en enzymes. Cette substance est travaillée puis séchée et enfin protégée dans les cellules de la ruche sous une bonne couche de cire…
C’est ensuite l’apiculteur qui entre en scène pour le récolter. Le mois de juin est le sommet de l’activité apicole mais on trouve bien sûr du miel en toutes saisons puisqu’il se conserve parfaitement.
Parce qu’il est riche en éléments nutritifs, mais aussi antiseptiques, cicatrisants voire anti-inflammatoires, le miel a toujours été prisé pour ses vertus curatives. En Grèce, on offrait aux dieux de l’Olympe un mélange de miel et de lait appelé ambroisie. Quant aux Egyptiens et aux Hébreux, ils ont très vite utilisé le miel pour en humecter les lèvres des nouveaux-nés ou pour embaumer leurs morts.